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“Le corps n’oublie rien” : du rôle du nerf vague dans l’auto régulation émotionnelle du chien

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Sommaire

Voici un article un peu technique alors préparez une boite de Doliprane avant de commencer à lire 😉

Plus sérieusement, j’ai essayé de limiter au maximum les aspects techniques. Lorsqu’il y en a, le paragraphe est toujours reformulé de façon plus accessible ou illustré par un exemple.

Il y a donc plusieurs niveaux de lecture possible. Alors pas de panique, et bonne lecture !


Lorsqu’il est question d’auto régulation émotionnelle, il est question de développer un ensemble de stratégies pour que l’individu (chien comme humain) soit en mesure de s’apaiser.
 
Ces stratégies peuvent être multiples : s’éloigner de la source de « stress » ; communiquer pour demander une pause ou demander à s’éloigner ; et l’auto-régulation en tant que telle, c’est à dire la capacité à abaisser sa propre activité physiologique [liste non exhaustive].
 
A mon sens, toutes ont leur place dans le registre comportemental d’un animal. Peu importe son espèce. Et c’est l’ensemble de ces stratégies qui permettent à l’individu d’avoir les meilleures chances de s’adapter au monde qui l’entoure.

Danger repéré !

Lorsqu’une menace est repérée, le premier réflexe physiologique va (normalement) être de mobiliser la chaine sympathique (nerfs spinaux).

Tous le corps modifie temporairement son fonctionnement : le cœur et la respiration s’accélère, la pression artérielle augmente, les chaines énergétiques sont mobilisées (foie, pancréas), la vigilance est à son plus haut niveau (activation des glandes surrénales), la digestion et la salivation sont inhibées, les pupilles et les bronches se dilatent, la température corporelle augmente, etc [encore une fois, la liste non exhaustive].

L’individu est dans les meilleures dispositions pour fuir ou combattre, et ainsi assurer ses meilleures chances de survie.

La respiration est probablement la manifestation la plus flagrante d’un tel état. Elle l’est d’autant plus pour nos chiens qui ne régulent leur température que par la respiration contrairement à nous qui suons à grosses goutes en situation de « stress » (#auréolessouslesbras).

Car oui, il est aussi question de chaleur lorsqu’il est question de stress, tout comme il est question de stress lorsqu’il est question de chaleur (puisque la chaleur extérieure vient perturber l’équilibre physiologique de l’individu 😉🤯 ). Mais passons.

“Take a breath”

Lorsqu’on revient à l’homéostasie, la respiration s’allonge progressivement en mettant l’accent sur l’expiration. Le métabolisme diminue : le chien ou l’humain revient alors dans sa fenêtre de tolérance.

Pour les individus adoptant naturellement en schéma de respiration diaphragmatique (nous approfondirons cela plus loin), ce processus inconscient est relativement aisé. Il est d’ailleurs facilement observable chez certains chiens lorsqu’ils régulent leurs émotions (par exemple lorsqu’ils prennent ce que l’on appelle un “deep breath”, littéralement respiration profonde).

D’un point de vue physiologique, cela reflète un bon tonus vagal :

  • la branche sup.diaphragmatique du nerf vague s’active et permet une bonne détente des bronches ainsi qu’au diaphragme de bouger correctement dans l’abdomen ;
  • la chaine sympathique ainsi que la voie sous diaphragmatique du nerf vague se désactivent.
Voies sup et sous diaphragmatique du nerf vague

La voie sup.diaphragmatique du nerf vague correspond à la portion myélinisée (vagal ventral dit aussi vague nouveau). Elle émerge (tout comme le nerf glosso-pharyngien) du noyau ambigu situé sur la face antérieure du tronc cérébral.

La voie sous.diaphragmatique du nerf vague correspond à la portion non-myélinisée (vagal dorsal dit aussi vague ancien). Elle émerge du fond du quatrième ventricule du cerveau.

Ainsi, outre le fait que le « stress » se manifeste au travers de la respiration, la respiration joue également un rôle crucial dans la régulation émotionnelle : un schéma de respiration diaphragmatique facilite le retour à l’homéostasie, tout du moins tant que l’individu n’est pas totalement en dehors de sa fenêtre de tolérance. Mais comme la société a tendance à nous placer (nous et nos chiens) constamment en dehors, c’est un processus que le corps a malheureusement tendance à oublier.

A force, nous avons tendance à désapprendre les schémas respiratoires qui nous seraient pourtant les plus utiles en situation de stress.

En clientèle, j’ai pu constater à maintes reprises cette incapacité à bien respirer : chez les chiens qui mettent un temps fou à « redescendre » comme on dit, tout comme chez leurs humains. Même au repos, la respiration reste superficielle.

Rien d’étonnant à ce que l’un et/ou l’autre éprouve des difficultés à réguler leurs émotions donc.

Mais bien que la respiration dépende du système nerveux autonome (système sympathique et les deux voies Σsympathiques que nous avons mentionné), nous pouvons (du moins en tant qu’humain) agir en toute conscience sur celle-ci. En ce sens, j’aime souvent dire qu’elle est LA porte d’entrée la plus accessible vers une meilleure régulation de nos émotions.

C’est en partant de ce constat que j’ai progressivement intégré cela à mes accompagnements. Les clients qui font un bout de chemin à mes côtés savent d’ailleurs à quel point je suis friand d’exercices respiratoires (du moins, ceux qui ne me prennent pas pour un fou furieux dès le départ !) 😉

Des exercices principalement à destination de l’humain (car il est bien plus facile d’expliquer à l’humain comment mieux respirer qu’à son chien !), qui lui permettront de co-réguler avec son chien et donc de faciliter sa propre auto-régulation émotionnelle.

relaxation chien

Et si le corps ne pouvait pas ?

Parfait sur le papier.

En pratique, je me suis régulièrement heurté à des humains qui n’arrivaient pas à respirer, malgré des exercices absolument géniaux (dit-il en toute humilité 😂).

Des humains qui avaient plutôt tendance à se braquer qu’à se détendre. Pour certains, la simple évocation du mot « respirer » était un déclencheur. Bien loin de l’effet recherché donc…

Tout ce petit monde partageait un point commun : des histoires de vie le plus souvent très difficiles et empruntées de traumas, ainsi que d’énormes difficultés à réguler leurs émotions se traduisant tantôt par de la colère, de l’anxiété ou une tendance à se replier sur soi (même si certains (se) le cachent en faisant mine d’aller bien).

Alors il est certes toujours possible de trouver des parades pour amener les gens à respirer profondément, mais je n’ai jamais observé le même bénéfice. Comme si ces parades se limitaient à un effet temporaire au lieu d’engager une véritable « rééducation » des schémas de respiration.

Pendant un temps, je me suis dit que cela venait sans doute de mauvaises expériences avec ce type d’exercice, que l’humain en question n’était juste pas réceptif à cet outil-là (pourquoi pas après tout), et qu’il y avait peut-être un poil de mauvaise volonté (j’avoue que ça m’a parfois traversé l’esprit)…mais sans jamais être convaincu par ces explications.

Pourquoi certaines personnes font-elles un blocage ?

Et s’il y avait quelque chose de plus profond ?

Et si certains chiens avaient les mêmes difficultés et que cela était une des sources de leur détresse ?

Respiration diaphragmatique et régulation émotionnelle

Système nerveux autonome

C’est en me documentant et en échangeant avec des thérapeutes manuels (rarement en France et rarement dans le monde du chien…), que j’ai fini par avoir des éléments de réponse.

Une respiration normale implique que le diaphragme monte et descende pour ouvrir et fermer les poumons. Si le diaphragme ne s’abaisse pas naturellement à l’inspiration, le corps se débrouille pour faire de la place aux poumons. L’essentiel étant que l’individu reçoive suffisamment d’oxygène pour vivre (voire survivre).

Cela peut se traduire par une respiration dite costale ou abdominale : le diaphragme n’est plus sollicité et ce sont alors les muscles activés soit par la chaine sympathique soit par la portion sous-diaphragmatique du nerf vague qui entrent en jeu.

Compensation et respiration costale

Si le diaphragme ne s’abaisse pas naturellement lors de l’inspiration, on peut faire de la place aux poumons en haussant les épaules et les côtes supérieures. C’est ce que l’on appelle la respiration costale. Le corps compense comme il peut mais ce ne sont pas les bons muscles qui sont engagés, aboutissant à des raideurs et d’autres dysfonctionnements que nous aborderons dans la partie suivante.

Comme tout muscle, un diaphragme non-sollicité devient plus difficile à faire fonctionner correctement. Cela peut paraitre un peu abstrait mais si vous avez déjà dû porter un plâtre, vous comprendrez aisément ce que je veux dire. Ça fait deux mois que votre jambe est cassée. Vous avez rdv pour enlever ce fichu plâtre qui vous commencez à avoir en horreur. Vous allez enfin retrouver votre liberté !

Et vous découvrez avec stupeur votre jambe : tous les muscles sont atrophiés. Vous avez beau essayé de bouger votre cheville, rien n’y fait. Vous arrivez tout juste à faire gesticuler vos orteils avec autant d’aisance qu’un playmobil. Quelle désillusion !

Blague à part, un diaphragme non-sollicité devient de plus en plus difficile à actionner. Le corps finit par l’oublier, comme votre pauvre jambe qui ne reprendra ses fonctions qu’après quelques séances de kiné 😉

Mais les choses seraient bien trop simples s’il n’était question que de motricité et de réveiller un muscle en particulier (en l’occurrence, le diaphragme).

Le nerf vague (comme d’autres) est composé de fibres dites motrices (ou efférentes, environ 20%) et de fibres sensitives (ou afférentes, environ 80%). C’est-à-dire qu’il contrôle certains muscles et reçoit des informations d’autres parties du corps. Lorsqu’on est enfermé dans un schéma respiratoire où le diaphragme ne joue pas son rôle, les fibres sensitives du nerf vague indiquent au corps qu’il est en danger (voire en danger mortel). Il y a alors un neuro-feedback qui fait empirer l’état du système nerveux autonome et vient entretenir (voire augmenter) le dysfonctionnement déjà présent.

Ce qu’il faut retenir, c’est que d’un côté les fibres motrices du nerf vague influencent la respiration tandis que ses fibres sensitives sont elles mêmes influencées par la respiration. On tombe dans un cercle vicieux.

De fil en aiguille, le corps peut finir par trouver refuge dans un état de défense. Prisonnier de sa propre condition physiologique, il l’exprime via des comportements pouvant relever du combat, de la fuite mais aussi de la dissociation en passant par le « plaire pour survivre » ou l’inaction.

Autres nerfs crâniens du système d’engagement social

Outre le rôle du nerf vague (Xème nerf crânien, noté NC X), un schéma de respiration diaphragmatique va de pair avec un système d’engagement social totalement fonctionnel, c’est-à-dire une action conjointe des nerfs crâniens V, VII, IX, X et XI. Quand l’un est perturbé, les autres le sont quasi systématiquement.

Pour ainsi dire, dès que le premier domino tombe, les autres finissent par suivre.

C’est en particulier le cas du nerf accessoire (NC XI) qui innerve les trapèzes et le muscle sterno-cléido-mastoïdiens (le SCM pour les intimes) : le cou devient trop raide (ou trop mou, ou la tension est asymétrique), les mouvements sont douloureux, favorisant l’apparition de maux de tête.

De son côté, le nerf facial (NC VII) joue un rôle moteur en contrôlant la détente et la tension des muscles du visage, tandis que le nerf trijumeau (NC V) reçoit des informations sensitives des terminaisons nerveuses de la peau du visage. Ces deux nerfs jouent donc un rôle primordial dans les expressions faciales.

Lorsque ces deux nerfs dysfonctionnent, c’est toute l’expression faciale qui est altérée : la communication avec les autres est de fait défaillante.

Parallèlement, l’ouïe est également altérée :

  • Un dysfonctionnement du nerf facial (NC VII) ne permet plus aux muscles stapédiens de jouer leur rôle de réducteur du bruit de fond ;
  • L’hyperacousie peut également trouver sa source dans un dysfonctionnement du nerf trijumeau (NC V) agissant sur les muscles tenseurs du tympan.

Les sons ont de plus en plus tendance à être perçus comme menaçants (neuroception de danger). Les sons les plus anodins deviennent agaçants ou inquiétants, les sons qui étaient légèrement inquiétants finissent par être très très inquiétants, voire synonyme d’un danger mortel imminent. Bref, tout prend des proportions énormes.

Pour les citadins, le bruit de fond dans le métro finit par vous donner une sensation d’oppression ou d’angoisse par exemple. A moins que cela ne vous irrite ou que vous ne vous mettiez dans votre bulle pour échapper à tout ce brouhaha. Certaines personnes peuvent aussi finir par ne supporter aucun bruit : elle explose au moindre gémissement de leur chien sans raison apparente.

Pendant ce temps-là, le nerf glosso-pharyngien (NC IX) reçoit des informations sensitives de l’oreille moyenne tout en surveillant la pression sanguine ainsi que les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang. Ses fibres s’entremêlant avec celles du nerf vague (NC X) au niveau du noyau ambigu, il y a là encore un neuro-feedback qui fait empirer les choses sur le rythme cardiaque, la pression sanguine et le rythme de la respiration.

Le cercle vicieux continu…

Ce n’est donc pas juste la respiration qui est impactée, c’est l’ensemble du corps : le visage n’exprime plus rien (à moins que vous ne vous forciez à sourire), le cou ne bouge plus sans douleur, les épaules deviennent raides et vous êtes constamment tendus, les sons normaux sont perçus comme menaçants, etc. C’est tout le rapport au monde qui est perturbé.

Pour résumer, un mauvais schéma respiratoire reflète autant qu’il entraine une mauvaise régulation émotionnelle. Dans bien des cas, c’est tout l’équilibre musculo-squelettique, nerveux, viscéral et cranio sacré qui est altéré.

Ce qu’il faut comprendre c’est que les émotions n’ont pas qu’un impact sur la psyché. Elles sont encore moins passagères. Dans bien des cas, leurs effets perdurent dans le corps en créant des déséquilibres musculo-squelettiques, des dysfonctionnements au niveau des organes. Le corps n’arrive plus à communiquer avec lui même. Tant que l’on ne soigne pas le corps, les notions de régulation émotionnelle et d’engagement social resteront hors de portée.

Dans ces cas-là, ce ne sont (à mon sens) pas juste des exercices de relaxation ou des procédures de contre-conditionnement qui y changeront grand-chose. Les choses se passent à un niveau beaucoup plus profond.

Restaurer le corps pour libérer l’esprit

La suite logique voudrait d’intégrer cela aux accompagnements en eux-mêmes, ce qui demanderait de reprendre un long cursus de formation en thérapie manuelle (ostéo, chiro, (ostéo)cranio sacré, etc… mais pas dans une orientation énergétique. J’ai besoin de choses plus terre à terre. N’y voyez aucune critique). Ce que … je n’ai pas fait !

A mon sens, la force d’une approche intégrative réside justement dans l’interaction entre professionnels, d’autant plus que les compétences mobilisées dépassent celles qu’un seul Homme peut accumuler. Autant référer à d’autres professionnels compétents donc. Ce qui offre aussi l’avantage d’obtenir un second point de vue complémentaire.

Malgré leurs compétences (que je ne remets aucunement en question, qu’on soit bien d’accord), force est de constater que la plupart des thérapeutes manuels ne prennent pas (pas encore ? 🙃) en considération l’état du système nerveux autonome avant de manipuler leurs patients (canins ou humains). Ce que je veux dire par là, c’est qu’on va avoir tendance à se lancer directement dans les manipulations : remettre en place le truc qui n’est pas au bon endroit, masser directement la zone douloureuse, etc.

C’est du moins ce qui est ressorti des (rares) échanges que j’ai pu avoir. Pourtant, il a été démontré un lien étroit entre l’état du système nerveux autonome et les bénéfices (voire le succès) d’une séance de thérapie manuelle, en particulier sur la sphère émotionnelle : agir (même temporairement) sur le SNA avant toutes manipulations diminuerait les risques de récidives.

Si jamais des thérapeutes passent par là, je mets la référence d’un article en fin de post. Et si jamais l’idée vous prend de creuser le sujet, je serais ravi d’échanger 😇

En terme d’échanges, difficile d’obtenir un retour sur ce qui a été réalisé et/ou trouvé (malgré accord des clients / patients). Disons que les choses restent abstraites (devrais-je dire vague ?😂), un peu comme si ma « présence dans l’équation » dérangeait (#dequoiilsemelelautre).

Loin de moi l’idée de transgresser un quelconque secret professionnel, attention. Mais je constate que bon nombre d’humain ou de gardien de chien n’ont strictement aucune idée de ce qui a pu être pratiqué ou constaté lors d’une séance. Hors ce serait à mon sens très utile pour améliorer nos prises en charge 😉

Quoi qu’il en soit, j’ai pu constater (de toute évidence pas systématiquement compte tenu de ce qui a été dit quelques lignes plus haut) de réels bénéfices sur le plan psycho-émotionnel. Côté humain, une forme de libération des blocages, une plus grande facilité à réguler les émotions et un lâcher prise vis à vis des problématiques rencontrées avec son chien. Côté canin, les bénéfices sont également au rdv, avec une plus grande facilité à auto-réguler les émotions.

Cerise sur le gâteau, certaines personnes devenaient enfin réceptives aux exercices respiratoires 🎊

A mon sens, l’aspect humain est tout aussi important que l’aspect canin dans la mesure où un humain bien dans ses baskets sera capable d’accompagner bien plus facilement son chien malgré ses difficultés.

Car avant de sécuriser l’autre, il faut déjà se sécuriser soi. Il s’agit avant tout de redonner au(x) corps les ressources dont il ne dispose plus : tant que ce n’est pas le cas, il est très difficile voire impossible d’avancer.


Tout ceci est très loin d’être exhaustif et ne saurait être un cours d’anatomie et/ou de physiologie complet (je n’ai pas cette prétention, très loin de là d’ailleurs), mais plutôt une mise en avant des interactions entre émotion, comportement et physiologie (j’espère d’ailleurs n’avoir pas pris trop de raccourcis pour les puristes tout en étant à peu près compréhensible pour les néophytes).

Il est aussi évident que d’autres facteurs rentrent en ligne de compte. L’alimentation joue également un rôle essentiel sur la sphère émotionnelle et donc l’expression des comportements. En cause, le microbiote intestinal lui aussi lié au système nerveux autonome mais aussi au cerveau avec lequel il communique « en direct » (Gut-Brain axis).

J’attire également l’attention sur le fait que certains symptômes évoqués peuvent provenir de pathologies mortelles (des tumeurs par exemple). J’ai normalement soigné mes formules de phrases pour évoquer des possibilités, pas des vérités absolues (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit donc).

Au final, on pourrait dire que tout s’entremêle. Or, nous avons souvent tendance (toutes professions confondues) à bien séparer les choses par domaine de compétence. D’un côté, cela se défend car il est illusoire de cumuler toutes les connaissances et toutes les compétences en un seul et même individu. Mais d’un autre côté, cela tend à mettre des barrières entre les professions et à fermer le dialogue.

Donc si des thérapeutes manuels souhaitent échanger, cela sera avec grand plaisir d’avancer ensemble 🙂


Voir : Cottingham JT, Porges SW, Lyon T. Effects of soft tissue mobilization on parasympathetic tone in two age groups. Physcal Therapy. 1988 Mar;68(3):352-6. doi: 10.1093/ptj/68.3.352. PMID: 3279437.

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