Le calme est un état qui fait souvent défaut au chien.
Comme dit dans un précédent post, le calme correspond à un état de paix intérieure : un faible niveau d’énergie doublé d’un sentiment de sécurité.
Il n’a donc rien à voir avec le fait d’imposer quoi que ce soit au chien. Ni de s’exprimer, ni d’arrêter de bouger.
Le calme doit venir de l’animal, c’est un état qu’il choisi.
Pour le choisir, il doit bien évidement l’apprécier et être en capacité de l’atteindre. Ce qui nécessite de savoir redescendre en énergie. En bref, avoir de bonnes capacités en gestion émotionnelle.
Et c’est souvent là que les choses se compliquent. Car il n’y a pas de recettes toutes faites.
Le calme ne s’obtient pas en le demandant, il se construit en accompagnant son chien jusqu’à ce qu’il soit en capacité de se réguler seul. C’est toute la subtilité du calme : une absence totale de contrôle de la part de l’humain. Un concept 100% choisi par le chien.
Tout le travail que l’on peut mettre en place consiste donc à permettre au chien d’expérimenter l’état de calme le plus souvent et le plus spontanément possible. Et pour ça, de nombreuses possibilités s’offrent à nous : la co-régulation (accompagner au calme passe par être calme soi même , et lorsqu’on a soi même des difficultés on peut parler de méditation, de respiration, etc.), musicothérapie, aromathérapie, massages bien-être, shiatsu, facilitateurs physiques (pour servir de point de repère spatial), transitions après une activité, montées / descentes en énergie, etc.
Travailler le calme, ça va finalement beaucoup plus loin qu’obtenir un chien posé dans un coin du salon. C’est un travail global pour améliorer ses capacités d’auto-régulation émotionnelle.